{"id":1288,"date":"2015-11-09T11:50:31","date_gmt":"2015-11-09T10:50:31","guid":{"rendered":"http:\/\/palestine-fce.ch\/briser\/?page_id=1288"},"modified":"2016-11-06T21:53:28","modified_gmt":"2016-11-06T20:53:28","slug":"edito","status":"publish","type":"page","link":"https:\/\/2016.palestine-fce.ch\/","title":{"rendered":"\u00e9dito"},"content":{"rendered":"

Les Rencontres cin\u00e9matographiques Palestine : Filmer C\u2019est Exister (PFC\u2019E) ont \u00e9t\u00e9 cr\u00e9\u00e9es en 2012 avec l\u2019id\u00e9e de donner la place au regard, \u00e0 la cr\u00e9ativit\u00e9, \u00e0 l\u2019humour, aux convictions et aux espoirs des cin\u00e9astes palestinienNEs. Cette ann\u00e9e, PFC\u2019E passe de 3 \u00e0 4 jours afin de renforcer les moments d\u2019\u00e9changes entre les cin\u00e9astes invit\u00e9Es et le public.<\/p>\n

Dans un contexte r\u00e9gional domin\u00e9 par une actualit\u00e9 dramatique, la situation en Palestine est oubli\u00e9e. Pourtant l\u2019enracinement de l\u2019occupation isra\u00e9lienne et l\u2019extension des colonies p\u00e8sent chaque jour un peu plus lourd sur le futur des PalestinienNEs. Mais malgr\u00e9 ou \u00e0 cause de cela, force est de constater que la culture palestinienne est en plein essor et le cin\u00e9ma y occupe une place importante. Les films, des plus anciens aux tout r\u00e9cents, nourrissent l\u2019identit\u00e9 palestinienne et notre compr\u00e9hension de la vitalit\u00e9 de leur r\u00e9sistance \u00e0 l\u2019int\u00e9rieur de la culture.<\/p>\n

Pour cette 5 \u00e8me \u00e9dition, PFC\u2019E est heureux de pr\u00e9senter 17 films et d\u2019accueillir 7 cin\u00e9astes palestinienNEs.<\/strong><\/p>\n

PFC\u2019E a choisi cette ann\u00e9e de faire mieux conna\u00eetre les cin\u00e9astes \u00ab Palestiniens de 48 \u00bb, citoyenNEs de la partie de la Palestine devenue l\u2019\u00c9tat d\u2019Isra\u00ebl en 1948.<\/p><\/blockquote>\n

Dans le contexte politique actuel, ceux qui forment aujourd\u2019hui la minorit\u00e9 palestinienne, que les Isra\u00e9liens appellent \u00ab Arabes isra\u00e9liens \u00bb, sont per\u00e7us de plus en plus comme une menace pour la survie de l\u2019\u00c9tat d\u2019Isra\u00ebl. Cette peur se traduit par une mont\u00e9e inqui\u00e9tante du racisme. Dans leur travail cin\u00e9matographique, comment les cin\u00e9astes citoyenNEs de l\u2019Etat d\u2019Isra\u00ebl composent-ils avec leur identit\u00e9 palestinienne et leur situation de minorit\u00e9 non juive ? Comment vivent-ils leur statut de citoyens isra\u00e9liens de plus en plus soumis \u00e0 des lois discriminatoires ? Quels liens tissent-ils avec leurs compatriotes de Cisjordanie, de Gaza et de la diaspora ? Et cette question qui revient dans de nombreux films : comment leurs familles ont-elles v\u00e9cu ce d\u00e9chirement, tenter de rester ou devoir s\u2019enfuir ?
\nQuatre d\u2019entre eux, Mohammed Bakri, Ula Tabari, Alaa Ashkar et Nizar Hassan seront pr\u00e9sents cette ann\u00e9e.<\/strong><\/p>\n

Gaza toujours au c\u0153ur de PFC\u2019E.<\/p><\/blockquote>\n

Cela fait 2 ans que PFC\u2019E essaie d\u2019inviter, en vain, des cin\u00e9astes de Gaza, emp\u00each\u00e9Es d\u2019en sortir par l\u2019\u00c9tat d\u2019Isra\u00ebl. Vu la force des films que nous avons re\u00e7us cette ann\u00e9e, une soir\u00e9e Gaza leur est consacr\u00e9e. En juin 2016, le blocus de la bande de Gaza est entr\u00e9 dans sa 10\u00e8me ann\u00e9e, \u00e9touffant la population dans un isolement presque complet. Apr\u00e8s deux attaques militaires majeures en 2008 et 2012, la situation \u00e0 Gaza ne pouvait pas \u00eatre pire, croyait-on. Mais l\u2019\u00e9t\u00e9 2014, c\u2019est \u00ab comme si l\u2019enfer ouvrait ses portes \u00bb<\/em>, sous les bombardements certains perdent bien plus que leur maison, et d\u2019autres s\u2019\u00e9crient : \u00ab Nous n\u2019avons pas le droit de transmettre cet esclavage \u00e0 nos enfants ! \u00bb<\/em> (extraits des films de la soir\u00e9e Gaza).
\nPour aborder ces questions poignantes, nous comptons fermement sur la pr\u00e9sence des trois jeunes cin\u00e9astes gazaouis, Mohammed Almughanni, Areej Abu Eid, Mahmoud Abu Ghalwa et du jeune producteur Amer Nasser.<\/strong><\/p>\n

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Comit\u00e9 PFC’E
\nNovembre 2016<\/p>\n","protected":false},"excerpt":{"rendered":"

Les Rencontres cin\u00e9matographiques Palestine : Filmer C\u2019est Exister (PFC\u2019E) ont \u00e9t\u00e9 cr\u00e9\u00e9es en 2012 avec l\u2019id\u00e9e de donner la place au regard, \u00e0 la cr\u00e9ativit\u00e9, \u00e0 l\u2019humour, aux convictions et aux espoirs des cin\u00e9astes palestinienNEs. Cette ann\u00e9e, PFC\u2019E passe de 3 \u00e0 4 jours afin de renforcer les moments d\u2019\u00e9changes entre les cin\u00e9astes invit\u00e9Es et le public.
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